Défilé de la biennale de la danse
>>>2023
Le Collectif d’artistes L’Endroit s’empare du thème du sport sous un angle singulier celui du·de la supporter·trice.
Fan ZONE convoquera tout un vocabulaire emprunté aux codes des supporters·trices et sera teinté d’allusion à des gestes sportifs.
Une danse pour évoquer en même temps la fête, la défaite, la victoire, la révolution, la vitalité et toutes les émotions que génère le monde sportif.
Avec Stéphane Buisson, Philippe Vuillermet, Blanche Bonnaud, Stella Gaton, Céline Doubrovik, Marc Chalosse, Valérie Cachat
Delphine Zavitnik & Elisa Thouroude
Pour voir les éditions précédentes, c’est ici :
Note d’intention
Le sport – tous les sports – fabriquent des gestes d’une précision absolue, incroyable et fabuleuse. Ces gestes qui nécessitent mille répétitions dans le sport, réclament la même ténacité pour la création d’une chorégraphie. En cela, le sport et la danse possèdent naturellement un ADN commun (la danse n’a-t-elle pas elle-même sa fédération sportive de danse : FFD ?).
Chaque sport possède ses codes, ses couleurs, ses mascottes, ses héros, des histoires = chaque sport crée un univers unique. Ces univers se créent aussi et en grande partie par, avec et pour les supporters·trices. Il n’y a pas de sport sans supporters·trices. Il s’opère même un glissement de l’ordre de l’intime entre le geste du sportif (technicité, précision, solitude) et les gestes fabriqués par les supporters·trices. S’instaure un dialogue physique entre le·la sportif·ve et le·la supporter·trice : bruits, mouvements, couleurs, objets, chants, danses… Au final, on obtient des univers atypiques, singuliers et chaque univers vient se percuter, se chercher, se provoquer, s’amuser, se défouler, s’aimer, se détester : autant de signe de vie, de fête, de rencontre. S’offre à nous une infinité de combinaisons, de possibilité pour en dégager une poésie, une histoire commune, une histoire partagée par tous•tes.
Donc, évoquer le thème du sport par le biais du·de la supporter·trice. C’est vouloir aussi rentrer par un côté peut-être moins valorisé (où en général, les informations qui nous arrivent sont souvent liées à des débordements, des événements tragiques) mais pourtant essentiel à ce milieu. Nous avons tous et toutes été à un moment supporter·trice (y compris les sportifs eux-mêmes). Donc le glissement est aisé, facile à appréhender et surtout extrêmement mobilisateur et fédérateur.
On parle de sport, mais on parle du sport que chacun peut rêver, s’approprier, s’identifier. On parle de cohésion, de rencontre et de la puissance que peut dégager un groupe qui porte un seul et même but.
On évoque les mouvements de foule, les danses sacrées, les chants et cris de ralliement, les couleurs et costumes d’apparat, les objets tels que drapeaux, pancartes, banderoles, fumigènes…, les instants de vie où tout peut basculer à chaque instant, les joies et les tristesses infinies, les colères et défoulements, les confrontations et les réunions…
Danse
A l’inverse des gestes sportifs qui nécessitent une grande maîtrise (difficilement atteignable du fait du travail avec des amateurs·trices dans des temps très courts), le geste du·de la supporter·trice est volontairement facile à réaliser. Il s’agit donc de penser des gestes dansés qui convoquent tout un vocabulaire emprunté aux codes des supporters·trices mais teinté d’allusion à des gestes sportifs (départ, posture, accélération, concentration…)
A cela, la chorégraphie pourrait participer à évoquer les grandes émotions que génère le monde sportif (victoire, défaite) que ce soit du côté du sportif que du côté du spectateur·trice/ supporter·trice.
Mettre en place des mouvements de foule et rendre poétique la force que dégage une foule quand elle célèbre un seul et même objectif (aller vers, chanter, danser, courir…).
Cette danse serait amplifiée par la présence d’artifices tels que des couleurs, des drapeaux, des fumigènes.
Évoquer en même temps la fête, la célébration, la révolution, la vitalité, la joie, la tristesse : une image qui convoque tous les codes dans une écriture simple, radicale et donc terriblement efficace (comme peut l’être un chant ou une danse réalisée dans un stade de foot).
Planning de répétition à Chambéry
sam 18 mars > 14h30/17h30 > gymnase Jean Jaurès
ven 24 mars > 18h15/20h30 > grand plateau Malraux Chambéry
mer 4 avril > 18h15/20h30 > fabrique LA BASE Chambéry
mer 3 mai > 18h15/20h30 > gymnase Jules Ferry
lun 15 mai > 18h15/20h30 > grand plateau Malraux Chambéry
mer 24 mai > 18h15/20h30 > gymnase Jules Ferry
mer 31 mai > 18h15/20h30 > gymnase Jules Ferry
mer 7 juin > 18h15/20h30 > gymnase Jules Ferry
mer 14 juin > 18h15/20h30 > Gymnase Jules Ferry
sam 17 juin > 14h30/17h30 > piste d’athlétisme Mas Barral
mer 28 juin > 18h15/20h30 > gymnase Jules Ferry
sam 1er juil. > Albertville > Mât olympique
mar 5 sept> 18h15/20h30 > piste Guillou / les Hauts de Chambéry
jeu 7 sept> 18h15/20h30 > piste Guillou / les Hauts de Chambéry
Planning de répétition en Pays de Tarentaise/Albertville
mer 10 mai > 18h15/20h30 > Notre-Dame-des-Millières
sam 13 mai > 10h30/13h30 > Fréterive
ven 2 juin > 18h15/20h30 > salle de la Dova / Brides-les-Bains
sam 10 juin > 10h30/13h30 > salle des fêtes de Plombière st Marcel
lun 26 juin > 18h15/20h30 > foyer municipal de Plombière st Marcel
sam 1er juil. > Albertville > Mât olympique
mer 6 sept > 18h15/20h30 > salle de la Dova / Brides-les-Bains