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Un texte comme prétexte à la danse, des rythmes lents et saccadés à la fois, absolument chorégraphiés suivant la ponctuation de la lecture du texte de Nicolas Pages “je mange un œuf”. Le narrateur décrit trois mois de sa vie passés entre Lausanne, Londres et Mykonos. Texte radical qui évoque plus une forme (phrases très courtes sans majuscule, sans point) et qui  décrit son quotidien. L’univers sonore est ici multiple, à la fois martelé par les mots qui s’enchaînent et par un son obsédant… où l’on cherche à enchaîner les ruptures, les arrêts pour mieux profiter des interludes laissés au hasard et suspendus dans le temps, aussi éphémères que l’articulation des corps.

Une danse pour ravager la futilité, pour sublimer les corps en choisissant une simplicité absolue et radicale, une danse faite de contradiction.